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bousoles symbolisant les orientations possibles eureka study

Un bilan d’orientation, ça ne sert à rien!

Comment répondre ?

Voilà ce que je j’entends ou lis parfois. Je suis alors partagée : écouter les arguments des détracteurs et y répondre, ou témoigner de mon expérience.

 

 

Quelles objections entend-on?

Régulièrement, je lis que ça ne sert à rien parce que : 

  • quand l’élève/l’étudiant sait ce qu’il veut faire, le bilan est inutile,
  • il suffit de faire des recherches et d’aller sur les salons pour bien s’orienter,
  • l’élève peut interroger un Conseiller d’Orientation au lycée ou ses professeurs gratuitement / l’étudiant peut se tourner vers l’Espace Orientation de l’Université,
  • en tant que parent, on peut tout à fait aider son enfant.

J’entends aussi dire que c’est trop cher ou que coach en orientation scolaire, ce n’est pas un métier. 💰🏖

Ce à quoi je réponds.

🎓 Un bilan d’orientation, ça ne sert à rien si on progresse dans ses études avec de la réussite et sans se poser de question.

Mais le travail de réflexion fait au cours du bilan, sur soi et sur ses compétences, sur la projection vers un métier épanouissement à définir, ne constituera-t-il pas un manque lorsqu’il faudra choisir une spécialisation en fin de parcours d’études ou un premier job ? En effet, qu’est ce qui est demandé dans un entretien d’embauche, sinon de parler de soi. 🤞

🙈 Un bilan d’orientation ça ne sert à rien si on avance dans ses études à l’aveuglette, en considérant que tester plusieurs voies, se tromper, recommencer, c’est engranger de l’expérience.

Mais ainsi la probabilité de se perdre et de voir diminuer la confiance en soi n’est-elle pas grande ? Et comme pour un iceberg, les formations visibles et connues par les jeunes sont peu nombreuses au regard de l’immensité des possibilités.

Quelques témoignages.

Elisa en Première

🌎« Je veux faire Science Po Paris» me dit Élisa lors de notre 1ère rencontre. Élisa avait un bon dossier scolaire en 1ère, autour de 15/20 de moyenne… mais elle se situait en dessous de la moyenne de sa classe et avait peu d’expériences associatives à son actif, donc peu de chances d’être acceptée à Science Po. Le travail sur la connaissance de soi a mis en avant un profil très organisé, terrain et social, avec un gout prononcé pour la prise d’initiatives. La projection sur le secteur de l’Économie sociale et solidaire a fait écho chez elle, et elle a finalement postulé en École de commerce post bac, après s’être préparée aux concours Sesame et Accès, et s’être investie dans la collecte des Restaurants du Cœur de son lycée.

Adrien et le sciences

🚗 Adrien aime les sciences et veut travailler dans le secteur automobile, il programme donc une visite dans un Salon sur l’orientation pour y voir plus clair. Il y côtoie beaucoup de monde, attend longtemps sur chaque stand et récolte quelques informations par ci par là. Adrien rentre chez lui avec une légère migraine, les bras chargés de brochures et les poches pleines de stylos.
Il y avait beaucoup d’écoles d’ingénieurs, mais comment les différencier ? Et comment choisir entre une École, la Classe prépa, un IUT, l’Université ?
Le travail sur les filières d’études fait en bilan d’orientation lui a permis de comprendre les spécificités de chacune d’elles et l’adéquation avec son profil. Les chances d’être accepté dans les différentes formations ont été évaluées compte tenu de son dossier scolaire et extra-scolaire, et ainsi les vœux ont été définis et répartis dans Parcoursup pour accéder directement ou indirectement (en admission parallèle) à des Écoles d’ingénieur spécialisées comme l’ISAT ou l’ESTACA.

Ugo en Seconde

🐎Ugo est un élève moyen de Seconde. Vient le moment de choisir ses Spécialités de bac, il prend alors un rendez-vous avec la conseillère d’orientation du lycée. Au bout d’un mois, celle-ci lui conseille de prendre SVT car c’est un passionné d’équitation. Pendant les heures d’accompagnement à l’orientation au lycée, ses professeurs l’incitent à choisir en fonction de ses matière fortes (l’anglais) et ce qu’il aime (l’Histoire). Ugo pense donc opter pour le trio SVT, LLCE Anglais et HGGSP. Dubitatif quant à la complémentarité de ces spécialités et dans le flou par rapport à son projet, il s’engage dans un bilan d’orientation qui fait ressortir son profil commercial. Mais il a des difficultés en Mathématiques abstraites, ce qui peut poser problème pour la sélection en École de commerce (alors qu’il est à l’aise en Mathématiques Appliquées). En découvrant la 1ère STMG, des perspectives s’ouvrent à lui, il se projette dans cette voie qui lui donnera un accès privilégié au BUT Techniques de Commercialisation, il est totalement conquis après une journée en immersion. 🧮

Marie en Terminale

Marie est en début de terminale et ne sait pas quoi faire l’année prochaine, mais elle n’est pas inquiète, elle dit qu’elle a le temps. Ses parents sont avocats, et ils considèrent que le Droit mène à tout, donc au pire, elle fera du Droit. Oui mais voilà, les échéances de Parcoursup se profilent et Marie ne veut pas aller à l’Université qu’elle juge trop impersonnelle, et le sujet de l’orientation devient source de tensions à la maison. En discutant avec des amis, les parents de Marie réalisent qu’elle n’est pas assurée d’être admise dans la fac de Droit dont elle dépend (son dossier n’est pas extraordinaire), que le taux d’échec en 1ère année est de 50% et que l’accès aux Masters est encore plus sélectif. Bref, ils comprennent à quel point les choses ont changé en 30 ans !
Mais alors que va faire Marie ? Elle commence un bilan d’orientation et découvre le métier d’architecte d’intérieur. Elle s’y projette! En effet, Marie a un profil artiste, a complètement réaménagé et décoré sa chambre, est entreprenante et fabrique des sacs à mains… Elle prépare alors son portfolio et décide de postuler en École d’architecture d’intérieur et en DNMade Mention Espace.
🏘

Alors, un bilan d’orientation, c’est quoi?

👩🎓👩🎓👩🎓 Il y aurait bien d’autres histoires à raconter…mais pour accompagner Élisa, Adrien, Ugo, Marie et les autres jeunes dans leur orientation, il a fallu :

  • 4 rendez-vous de 1h30 à 2h,
  • deux tests d’intérêts et de personnalité achetés auprès d’un Cabinet expert,
  • des recherches personnalisées en rapport avec la situation de chaque élève,
  • des échanges entre consultantes du réseau Eureka Study en France pour connaître les conditions d’admission des formations spécialisées dans leur secteur géographique.

Il faut donc du temps pour bien faire ce travail.

🤹‍♂ Et faire un bilan d’orientation, c’est aussi apporter de la plus-value : 

  • une démarche spécifique au réseau Eureka Study éprouvée tous les ans auprès de 1300 jeunes de la 3ème au Master,
  • une expertise du triptyque personnalité-métiers-cursus,
  • une veille permanente sur les formations et les nouveaux métiers répartie sur 35 consultantes,
  • et pour chacun des consultantes Eureka-Study, des expériences professionnelles riches et variées sur plusieurs décennies (entreprises, enseignement, conseil). 🎯

Du temps, de l’expertise, de l’expérience, de la plus-value…ce n’est pas un métier ? 🧰

😮 Et vous, pensez-vous qu’un bilan d’orientation scolaire, ça ne sert à rien ?

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